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 DANS LES MUSÉES : Château de Versailles 

Table à écrire – Louis XVI

Table à écrire de la Reine Marie-Antoinette pour le salon de la Maison de la Reine au Hameau du Petit-Trianon de Versailles.
Placage d’amarante et bronzes ciselés, ajourés et dorés.

Par J.H. RIESENER Marques du Garde-Meuble de la Reine et du château de Trianon.
Exposé dans le Cabinet Doré.

Acquis grâce au Mécénat de L.V.M.H et Sanofi-Avantis.
Localisation : Château de Versailles.

Table à écrire en placage d'amarante, de sycomore teinté, bronzes ciselés, ajourés et dorés. Par J.H. RIESENER Marques du Garde-Meuble de la Reine et du château de Trianon. Exposé dans le Cabinet Doré. Acquis grâce au Mécénat de L.V.M.H et Sanofi-Avantis
Table à écrire en placage d'amarante, de sycomore teinté, bronzes ciselés, ajourés et dorés. Par J.H. RIESENER Marques du Garde-Meuble de la Reine et du château de Trianon. Exposé dans le Cabinet Doré. Acquis grâce au Mécénat de L.V.M.H et Sanofi-Avantis
Table à écrire en placage d'amarante, de sycomore teinté, bronzes ciselés, ajourés et dorés. Par J.H. RIESENER Marques du Garde-Meuble de la Reine et du château de Trianon. Exposé dans le Cabinet Doré. Acquis grâce au Mécénat de L.V.M.H et Sanofi-Avantis

Sous le règne de Louis XVI, Jean-Henri Riesener s’est illustré comme l’un des ébénistes les plus talentueux de son époque. Ses meubles sont de véritables œuvres d’art dont les bronzes sont traités comme de l’orfèvrerie. Il réalise cette table à écrire pour la Reine Marie-Antoinette. Il était destiné à meubler le salon de la Maison de la Reine au Hameau du Petit-Trianon de Versailles, comme le prouve le numéro « 84 » inscrit à l’encre précisant son emplacement dans le domaine. Bien que non estampillé, le style de Riesener est indéniablement présent et la provenance royale est confirmée par la présence de la marque circulaire du Garde-meuble de Marie-Antoinette. Cette marque est accompagnée des initiales « CT » sous une couronne qui, quant à elle, indique qu’il était destiné au Petit Trianon.

Dans le mobilier de l’époque Louis XVI, les bronzes prennent le pas sur la marqueterie, jusque-là centrale. Riesener utilise un simple placage d’amarante et de sycomore teinté, qui n’en est pas moins luxueux, pour mettre en valeur le merveilleux travail des bronzes qui deviennent les principaux ornements. Il va jusqu’à placer un bas-relief sur les ressauts centraux de la ceinture représentant des jeux d’amours musiciens parmi des nuées. Riesener est réputé pour la précision des détails, à l’image des angles des pieds soulignés de tiges torsadées en bronze doré et les délicates branches fleuries qui font office de chutes.

Il réalise ici un véritable chef d’œuvre et affirme son talent parmi les ébénistes de son temps.