150 ans
de personnalités et d’anecdotes
Avec les nombreux collectionneurs célèbres qui venaient régulièrement à la Galerie, les anecdotes ne manquent pas.
En voici quelques-unes.
Avec les nombreux collectionneurs célèbres qui venaient régulièrement à la Galerie, les anecdotes ne manquent pas.
En voici quelques-unes.
Grande mécène du MET de New York.
Une grande dame, cliente fidèle de notre Galerie jusqu’à sa disparition en 2019.
Un amateur d’art, fidèle visiteur du samedi pour écouter nos commentaires après la sortie de chacun de ses films.
Il venait souvent rue de Monceau pour l’art évidemment, mais aussi pour échanger à propos de la Juventus de Turin et de l’écurie de Formule 1 Ferrari.
Longtemps après avoir choisi des objets à la Galerie pour la Maison Blanche, elle continua “à titre privé”.
du XVIIIème siècle en marbre sculpté et mouluré,
acquise par Hubert de Givenchy, puis par les Schlumberger
et qui se trouve aujourd’hui à la Galerie.
acquise chez nous
par Consuelo Vanderbilt Balsan,
puis par le couple Wrightsman.
Aujourd’hui au Metropolitan Museum of Art de New York.
en porcelaine de Chine,
acquis par Henry Ford II à la Galerie,
aujourd’hui au J. Paul Getty Museum.
Un samedi soir, dans les années 1960, il était environ 18 heures.
Alors que Philippe et Françoise Kraemer sortaient pour aller au cinéma sur les Champs-Élysées, ils aperçurent un homme qui tournait autour de leur voiture, une Ford.
Il se présenta : Henry Ford II.
“ Je ne connais pas le modèle européen de la Zodiac ” dit-il…
Henry Ford II était sur le point de sonner à la porte de la Galerie du
43 rue de Monceau. Évidemment, le couple Kraemer n’est pas allé voir ce soir-là le film avec Brigitte Bardot.
Lors de la visite de l’hôtel particulier, Monsieur Ford s’intéressa à plusieurs meubles et objets importants de la Galerie.
Il faut savoir que nous étions dans les années 1960 : La maison se reconstruisait après les spoliations de la guerre, et les objets majeurs étaient sa meilleure publicité.
Philippe dit à Henry Ford II : “ c’est peut-être suffisant pour aujourd’hui ”, après son intérêt d’achat insistant pour de nombreux meubles importants, ce qui risquait d’amoindrir le stock.
Henry Ford trouva que c’était un argument commercial extraordinaire que de dire cela !
Il proposa immédiatement à Philippe, après avoir acheté ses meubles, sièges et objets, de l’engager pour venir travailler avec lui aux États-Unis, à la direction du constructeur automobile !
Philippe Kraemer préféra devenir, au côté de son père Raymond, l’un des grands antiquaires de son époque.